Un commentaire posté sur le dernier article de Médiéval et Moyen Age a retenu toute mon attention, c’est celui de monsieur Jean Claude Bonnot du site « Alésia des Mandubiens » (site qui n'existe plus hélas) Une pièce de plus au dossier du Saint Suaire…Je lui laisse la parole…
Au fil du temps, le Saint Suaire de Turin est devenu la “Relique des Reliques” résistant à l’analyse scientifique, gardant tout son mystère. Pour les prélats de l’Eglise, cette « preuve » apparaît paradoxalement de plus en plus comme encombrante. En effet, surtout à notre époque où la rationalité ambiante a terrassé nombre de subterfuges plus ou moins ésotériques, il n’est pas de bon aloi aux regards des « docteurs en droit canon » que la foi puisse reposer chez certains sur de tels phénomènes. Ceci dit, laissons aux dignitaires religieux et aux scientifiques officiels le soin de surmonter leurs propres contradictions…Nul doute que le dogme finira par trancher ! A moins que, d’ici là ce fichu linge ne finisse par brûler pour de bon ….Ce qui arrangerait bien nos instances temporelles. Mais d’où nous viens cette image insolite ? Quel est le rapport avec les templiers ? De toute évidence si la première question requière souvent une réponse sibylline, la deuxième en revanche est plus engageante. Il semble bien que nos moines soldats soient bien impliqués dans cette affaire. A quel niveau ? Pas évident de répondre. Sont-ils les intermédiaires ou les concepteurs dans cette affaire ? Comme je n’interviens pas pour tergiverser, l’hypothèse que je vous soumets tend à désigner le Saint Suaire comme à l’origine même du mouvement templier, peut être même a t il été un argument prétextant les croisades.
Quelles sont nos sources ? Nous les rencontrons à chaque fois que l’on évoque une famille. Celle d’OTHON DE LA ROCHE. Il me faudrait l’espace de tout un livre pour vous faire apprécier mes recherches. Hélas en France, si nous ne sommes pas introduit par la « nomenklatura » jacobine, il est impossible de ce faire publier. Les éditeurs étant maintenus la « tête hors de l’eau » uniquement par les bons vœux du système. Les dommages pour toute l’humanité, sont inappréciables car c’est sur le sol français (du fait de situation géographique) que se sont produits les événements les plus déterminants… On le constate encore aujourd’hui pour la construction Européenne, l’exception française est difficilement contourner. Y a-t-il un lien causal avec notre affaire ? Toujours est-il que beaucoup de littératures abordant les templiers proviennent de l’étranger. Pour notre sujet et pour étayer ma thèse, je cite le livre de l’Italienne : Maria Grazia Siliato « Contre enquête sur le Saint Suaire ». Outre le saccage de Constantinople en 1204, l’auteur nous décrit le contexte géopolitique de l’époque. Les templiers ayant leur siège à Athènes suite aux défaites des croisés en Palestine. Le Saint Suaire aurait été dérobé dans la célèbre église de Blachernes par les chefs de l’expédition, notamment par le fameux OTHON DE LA ROCHE . Celui-ci fut ensuite nommé « Duc d’Athènes » il fit de l’acropole une forteresse et construisit devant les Propylées une tour « la tour d’Othon » qui resta debout durant 650 ans. Puis, après avoir confié son fief à son frère : Guy de la Roche, Othon retourna en Franche-Comté pour finir ses jours au château de son épouse Isabelle de RAY (un « Sire de Ray est également présent aux Blachernes. Là, j’interromps mon récit pour vous faire remarquer que ce sont des seigneurs francs-comtois (Soit du Comté de Bourgogne) qui sont à la tête des croisades. A quelle légitimité pouvaient-ils prétendre au nom de la chrétienté ? J’ai bien entendu mon avis … Ceux-ci détenaient leur fonction du fait qu’ils possédaient certainement le Saint Suaire de longue date ! (Pourquoi auraient-ils fouillés le tombeau du Christ à Jérusalem, s'ils croyaient à la résurrection?). Ce qui bien évidement change tous les objectifs des croisades. A mon avis ils possédaient déjà le Saint-Suaire de longue date, peut être même la dépouille décomposée de Jésus, déposée jadis dans le "Saint des Saints" des Gaulois à L'Autel des Mandubiens ( ALTARE MANDUBIORUM) Grotte du Château de la Roche à St HIPPOLYTE sur Doubs. C’est en « peuple élu » que chevaliers francs sont partis délivrer le Saint Sépulcre. Le peuple lui, plein de ferveur contribuait à la « délivrance » du tombeau du Christ. Bien entendu, seul un cercle d’initiés pouvait être au courant du but « non avoué » Quant aux objectifs du Saint Siège ? Bien informé est celui qui en connaît tous ses arcanes… Ce qui est certain, c’est que la solidarité au nom de tous les chrétiens n’a pas du peser lourd, on sait ce qu’il en advint par la suite ! Toujours à propos de cette famille « De la Roche », les Portugais revendique comme l’un de leur illustre fondateur un certain : AMALDO DE LA ROCHA. J’ai même lu sur le forum : http://www.artgauth.com/index.htm « l’ordre du Christ de Portugal » Vers 1118, neuf chevaliers qui étaient allés chercher aventure en terre sainte résolurent de s'y fixer afin d'escorter les grandes caravanes marchandes qui s'étaient immédiatement formées pour l'exploitation commerciale de l'isthme de Suez, car, après la délivrance du Saint-Sépulcre, et peut-être même avant, Le commerce était le principal but de ces grandes expéditions d'outre-mer. Escorter des caravanes de marchands, c'était déjà, de la part de gentilshommes du XIIème siècle, faire acte de sympathies plébéiennes, car, chez eux, ils avaient l'habitude de les piller plus souvent qu'ils ne les escortaient. Ils étaient tous français, disent les écrivains de cette nation, mais ceux du Portugal réclament comme un des leurs… un certain Amaldo da Rocha (Amadou DE LA ROCHE) Le plus illustre par sa naissance était Hugues de Payens, de la famille des comtes de Champagne. D’autant plus que le royaume de Portugal fût fondé par une famille BOURGUIGNONNE(COMTOISE) La famille « De la Roche » y est certainement à l’origine. Reste également en suspend la dénomination de la FRANCHE-COMTE…les tentatives d’explications officielles sont loin de nous satisfaire.