Avant de vous quitter pour la fin de la semaine, je vous propose un nouvel article de Philippe le Templier pour Médiéval et Moyen-Âge… A lundi soir pour le résultat du concours… Et il n’est pas trop tard pour voter ICI... .
Bien souvent, lors de mes prestations Médiévales et Templières, il arrive que l’on m’interroge sur le Prieuré de Sion, sans doute du fait de mon Personnage (vanitas) mais plus certainement d’un ouvrage à la mode et d’un film célèbre (Da Vinci Code pour ne pas le citer !!!) …Je vais essayer d’en parler avec le plus d’objectivité possible, comme j’essaie de le faire chaque fois, mais je dois vous prévenir par avance que nous nous frotterons ici à l’Irrationnel et au Non-dit pour le moins.
Or donc nous voici face au mystère entêtant du Prieuré qui aurait été créé au Moyen-âge en 1099 après la prise de Jérusalem par Godefroy VI le Pieux, Duc de Bouillon sous l’appellation d’Ordre de Sion à cause du mont du même nom, et où un édifice nommé Notre Dame du Mont Sion aurait été le siège primitif de l’Ordre. Il est bon de se souvenir ici de l’Ordre du Temple de Jérusalem débutant en 1118, ayant pour base le site du Temple de Salomon (Templiers). Ceci n’est pas anodin, car il semble que les premiers Grands Maîtres des deux ordres furent les mêmes ; la vox populi dira de ce fait que le Temple était lié de très près à Sion, et aurait été la partie visible de l’iceberg. Cette entente tacite se serait prolongée jusqu’en 1188, date du décès de Gérard de Ridefort de triste mémoire pour le Temple (consulter nos articles précédents sur les Templiers). A cette époque se produit la Rupture de l’Orme à Gisors (voir texte sur Gisors), et le chemin se sépare pour les deux Ordres Frères, avec le succès et la chute brutale que l’on sait pour les Templiers, et le secret pour l’Ordre de Sion, qui se serait alors nommé Ormus (orme), voire Ordre Rose-croix Véritas…
Il est possible alors qu’après leur chute, certains Templiers choisissent Ormus afin de continuer leur œuvre, à ce propos, il est temps de comprendre ce qui aurait pu rapprocher Le Temple de l’Ordre de Sion : Sion se serait donné pour but de protéger et préserver une lignée Mérovingienne au sang pur descendant pour le moins de Jésus lui-même par le biais de Marie Magdalena, et oui, vous connaissiez déjà ce thème traité dans un ouvrage célèbre (voir articles précédents). Quant au Temple, hormis le fait que l’on lui a attribué la quête du Graal (autre mot pour le saint- sang), il semblerait également que quelque chose fut trouvé sur le site du Temple de Salomon qui serait une certaine preuve, bien utile au Prieuré de Sion (voir articles précédents). Plusieurs autres Transfuges du Temple auraient choisi l’Ecosse où le roi Robert Bruce les aurait accueilli à bras ouverts, à tel point que lors de la défaite anglaise de Bamockburn en 1314, un fort contingent Templier était aux côtés des Ecossais. (Origines directes de la Franc Maçonnerie de Rite Ecossais)
Nous voici donc en 1188, la rupture est effective, le premier Maître de Sion se nomme Jean de Gisors (lieu de la rupture) et l’ordre aurait perduré jusqu’à nos jours ayant plusieurs Maîtres célèbres tels que Nicolas Flamel, Botticelli, Leonardo Da Vinci, Nostradamus, Isaac Newton, Charles Nodier, Victor Hugo, Claude Debussy, Jean Cocteau…que du beau monde et quelques femmes également, l’Ordre de Sion n’étant pas misogyne ! Pendant ces huit siècles et demi Sion aurait noyauté et constitué plusieurs organisations secrètes comme les Roses+Croix (de tous rites) Francs Maçons (de tous rites), Golden Dawn, Astrum Argenteum et tant et tant d’autre. L’ordre aurait agit subrepticement sur les affaires du monde, fidèle à son but, et il serait logique de penser que les troubles divers en France tels que la Fronde, les diverses révoltes venant de Lorraine (berceau mérovingien), élimination du surintendant Fouquet (initié ?) avec la Confrérie du Saint Sacrement, voire Révolution Française par le biais de la Franc Maçonnerie. Tout devient alors possible mystères divers et variés tels que Alchimie, Trésor Templier, Cathares, Rennes le Château, descendance de la Race Prodigieuse, conflit avec l’Eglise officielle par le biais de l’Opus Dei (Ouvre de Dieu bien réelle celle-ci), création de Sectes…(voire nos articles précédents et à venir)
A ce niveau de lecture, vous devez commencer à penser que Philippe le Templier perd sinon l’esprit tout au moins le fil, pourtant, je vous avais prévenu. Rien ne se clarifie, tout reste secret (ce qui est bien le moindre pour une société secrète) Et bien non, en 1956, le Prieuré de Sion naît officiellement en Haute Savoie, sous la forme d’une Association type loi 1901, dont les statuts sont déposé (en latin) ayant pour nom : « Sionis Prioratus », cette Association ayant pour but avoué de perpétuer l’ordre traditionnel de la Chevalerie, ses diverses initiations, ainsi qu’une assistance mutuelle entre les membres tant morale que matérielle, et ceci en toute occasion. Un nom célèbre sera alors déposé comme étant un des fondateurs, Pierre Plantard de Saint Clair, qui aurait été à l’époque le dernier descendant de la lignée légitime Mérovingienne, et qui serait l’avant dernier Maître de Sion. (Le dernier serait Gino Sandri élu en 2000). Que pensez vous de tout cela ? Je peux même vous apprendre que l’association comporte 1 Nautonier (Grand Maître) 3 Croisés, 9 Commandeurs, 27 Chevaliers 81 Ecuyers et un certain nombre de Preux. Parfois la nomenclature parle de Nautonier, Princes Noachites de Notre Dame, Croisés de St Jean…Si vous comptez bien, les trois premiers grades (nautonier, croisés, commandeur) forme le fameux conseil des 13 Roses+Croix (que l’on retrouve souvent : Sages, Anciens, Apôtres).
Il est à noter que les Maîtres et Maîtresses du Prieuré de Sion se nomment traditionnellement Jean et Jeanne, ainsi Jean Cocteau aurait été Jean XXIII, mort en 1963 la même année que le très célèbre Pape Jean XXIII (Pastor et Nautae), réorganisateur du monde catholique avec Vatican II (l’Histoire a de drôles de raccourcis).
Que pourrais-je vous dire à présent : Le Prieuré serait désormais basé à Montréal (Mont Royal aux fleurs de Lys sur le drapeau).
Il est temps que j’arrête ici mon récit de peur de me perdre en vous ennuyant, ce qui ne serait pas mon but. En espérant que quelque part j’ai pu vous apporter quelques éclaircissements, et étant à votre disposition pour tout renseignements complémentaires. Posez la souris sur l'image...
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