
Killian le barbare Ecossais parle sur Médiéval et Moyen Age des traditions vestimentaires de son peuple? mais pas de la légende qui circule sur ce fameux kilt ! Petite info : La troupe sera les 19 et 20 mai à Salins les Bains (39) pour « La fête du Sel »
Le feileadh mor était un vêtement plus long constitué d'un plaid d'environ 5 mètres de longueur que l'on enroulait autour de soi et que l'on ceinturait à la taille pour se couvrir à la fois le haut et le bas du corps. Au-dessous de la taille, le feileadh mor formait jupe comme le kilt actuel, tandis que le reste du tissu au-dessus de la taille était drapé sur l'épaule et fixé par une broche. Cette partie supérieure pouvait être disposée sur les épaules de diverses manières en fonction du temps, de la température ou de la liberté de mouvement requise.
On supprima la partie supérieure du feileadh mor pour le simplifier, et on ne conserva que la ceinture et la jupe. Le vêtement ainsi obtenu fut appelé le feileadh beg ou « petit kilt ». Apparemment, cette transformation aurait été effectuée sur l'ordre d'un Anglais, directeur d'une fonderie à Invergarry, qui considérait que ses employés en kilt avaient besoin d'une plus grande liberté de mouvement pour faire leur travail.
Après la défaite des Jacobites à Culloden en 1746, le kilt et autres accessoires de la tenue traditionnelle des Highlands furent déclarés hors la loi. Pendant ces années de proscription, le kilt dut surtout sa survie aux régiments des Highlands servant dans l'armée britannique, qui en firent leur uniforme. Même si les régiments des Highlands continuent à porter régulièrement le kilt (mais plus pendant le combat), ce n'est pas une tenue usuelle pour le reste de la population écossaise. Le kilt est en général réservé aux occasions spéciales, comme les mariages, ou aux jeux des Highlands et rassemblements similaires.
Les kilts actuels utilisent jusqu'à 8 mètres de tissu, très plissé sur les côtés et à l'arrière ; les plis ne sont cousus ensemble qu'au niveau de la ceinture. Les stylistes ont également essayé de remettre le kilt au goût du jour pour qu'il plaise à un public plus nombreux, en utilisant des motifs non traditionnels et des matériaux différents, comme le cuir.
Le premier jardin ? Ah ! Dans presque toutes les religions le paradis est représenté par un jardin. Potagers rudimentaires ou jardins de Babylone, parc de Cyrus à Sardes ou les jardins d’Alcinoos chantés par Homère.
C’est à Rome que le jardin fut instauré comme un paysage avec les divinités des eaux et des bois. Les Arabes y apportèrent le raffinement dans les contes des « Mille et une Nuits ».
La quête du jardin médiéval demande beaucoup de prudence car elle s’étend sur 10 siècles. C’est sans conteste un univers clos, caché car il était conçu comme une propriété protégée des animaux, des hommes, des envahisseurs.
Le premier jardinier célèbre est un moine irlandais nommé Fiachra qui viendra s’installer près de Paris et deviendra saint Fiacre, patron des jardiniers. Dans son enclos se mélangeront : choux, cardons, gourges, raves et les plantes médicinales plus connues sous le nom de « simples ».
Sous Charlemagne nous trouvons 72 plantes et 16 arbres fruitiers qui se répartissent entre potagers et vergers. Suivant la coutume médiévale y voisinent les légumes verts (bettes, choux, laitues, chicorée), les farineux (fèves, pois, pois chiches), les « racines » (poireaux, radis, panais, chou-rave, oignons, ail), des concombres, des melons, des cardons, des « simples (menthe, sauge, romarin, anis, fenouil, sarriette, coriandre, cerfeuil) mais aussi pour la vue et l’odorat des lis, des roses, des violettes, des iris sans parler du lin, du chanvre, de la garance, du pastel pour filer, tisser et teindre.
Quant aux arbres fruitiers cela va du pommier au figuier ne passant naturellement par la vigne et le pin.
Ainsi donc, du jardin d’Eden, l’homme se trouva modestement ramené, à l’époque féodale, à cultiver son petit courtil pour subvenir aux besoins de sa famille et guérir leurs maux.
.
.