Voici la suite de nos articles sur les jardins au Moyen-Age. Une petite info nous serons les 2 et 3 juin 2007 à la fête médiévale de Rougemont le Château (90)
Les monastères avaient su préserver l’essentiel du savoir et de la culture hérités des Anciens.
Le potager (herbus conclusus) qui était la source essentielle de nourriture des moines était entretenu avec soin.
Légumes et simples étaient disposés en planches strictement alignées sous forme de rectangle ou de carré. Chacune était séparée des autres par des pierres, des plantes de bordure ou de petites lattes reliées entre elles par de l’osier. Au centre il y avait une fontaine d’où partaient deux ruisselets coulant dans des rigoles en forme de croix.
Le plan du jardin de Saint Gall nous montre la répartition des espèces de plantes en cinq divisions :
1 un jardin de plantes médicinales ou simples (herbularius) près du logis du moine médecin.
2 un jardin potager (hortus) près des cuisines.
3 un « vergier » avec arbres et arbustes fruitiers, avec, parfois, la tombe des moines qui s’en étaient occupé.
4 un jardin « bouquetier » pour les fleurs destinées aux autels.
5 un jardin privé comme celui de l’abbesse par exemple.
Oui, vous avez bien lu, une abbesse !
A la création des monastères, il y eut 2 ordres : les moines et les moniales séparés en deux bâtiments mais se retrouvant pour la prière commune, tout cela dirigé par une seule autorité : une abbesse.
Ce qui peut nous faire réfléchir sur le droit et le pouvoir des femmes à cette époque !
A suivre…
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