Au Moyen âge plus de 90% de la population française (en Europe et ailleurs aussi !) vivait à la campagne. D’où ces dictons toujours rattachés aux travaux des champs, alors qu’il n’y a presque pas de dictons … citadins ! Médiéval et Moyen-Âge remercie Alain pour sa contribution à cet article…
Juin froid et pluvieux,
Tout l’an sera grincheux.
La pluie de juin
Fait belle avoine et maigre foin.
En juin, juillet et août,
Ni femme ni choux.
(En ces mois de récoltes, le paysan a besoin de toutes ses énergies, il ne doit les dépenser, ni en mangeant du chou – considéré comme indigeste – ni auprès des dames !)
En juin la pluie est loin,
Et s’il pleut, chaque goutte est comme le poing.
Juin larmoyeux
Rend le laboureur joyeux.
Eau de juin,
Ruine du moulin.
Qui en juin se porte bien,
Au temps chaud ne craindra rien.
(Le paysan craignait ce qu’on appelait « les canicules », à savoir les trois derniers jours de juillet. Aussi, pour les supporter, fallait-il être en bonne santé, et sur le pied de guerre dès les mois précédents)
Entre juin et juillet,
Le coucou devient émouchet.
(On croyait que cet oiseau avait la possibilité de se métamorphoser en différents autres oiseaux selon les saisons)
En juin, brume obscure,
Trois jours seulement dure.
En juin, la pluie qui devient d’amont
Trempe la terre jusqu’au fond.
Qui pêche en juin
Pêche fretin.
Juin bien fleuri,
Vrai paradis.
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